Democracy of art.

Carrément ! Et là, tu t’attends à l’article du siècle… Anne-Laure qui parle Art…on aura vraiment tout vu 😊

C’est vrai, il faut l’avouer, je n’ai pas les connaissances d’une conférencière, ne cours pas les expos ni les rétrospectives (dernières en date Maurizio Cattelan en 2012….oui, mais à New York 😊 Crâneuse !)et ne me pâme jamais d’extase devant une œuvre. Ça, c’est dit.

Mais honnêtement, suis-je vraiment un cas isolé ?

Pour moi, 2 façons d’apprécier l’art :

–          soit on essaye d’en comprendre l’essence, on se renseigne, on apprécie l’œuvre de façon objective et concrète et au passage, on se fait quelques nœuds au cerveau…

–          soit on se laisse envahir par les émotions qu’il suscite chez nous, subjectivité à fond les ballons…parfois même on en pleure !

Vu que j’ai toujours eu un peu de mal à comprendre les messages, c’est tout naturellement que je me suis orientée vers la deuxième option 😊

Toutefois, je reconnais aimer les artistes qui ne se prennent pas la tête, ceux qui démontrent un mode de pensée autre, ceux qui assument leur mode de vie sans en faire un étendard, ceux, encore, qui ne jouent pas aux incompris (pour faire genre, on est différent), j’aime qu’on m’explique simplement le message éventuel que l’artiste a voulu faire passer et surtout, je veux pouvoir dire, c’est moche, ça m’indiffère (c’est contradictoire de dire que je trouve ça moche et qu’en même temps, l’œuvre m’indiffère ? et bien justement, c’est exactement cela que je veux pouvoir dire 😊) En fait, j’aime l’art quand il se démocratise !

 

DEMOCRACY OF ART

 

Avant, pour se frotter à l’art, c’était direction le musée, poussiéreux, silencieux, normé…(l’horreur absolue pour un enfant à qui on tente d’insuffler une sensibilité artistique), les jeunes artistes naissaient pauvres et l’étaient, à part exception, encore plus en mourant, et pour comprendre le pourquoi du comment, il fallait un doctorat d’histoire de l’art ! Coté accessibilité, on était super loin du compte ! Oui, mais, ça, c’était avant ! Bonne nouvelle, depuis, l’art est sorti du musée et s’offre désormais au plus grand nombre !

 

Art is all around you !

 

Aujourd’hui, il suffit d’être attentif pour avoir une œuvre d’art sous les yeux ! Se retrouver face à un pouce de 12 mètres de haut (CESAR), se donner rdv pour le déjeuner « à l’Eléphant » (FLANAGAN),  se hisser au quai du rer aux murs peints par Max TETAR…tout cela nous parait d’une simple normalité. Mais la réalité est que, sans réellement s’en rendre compte, notre quotidien est devenu arty ! Dans la rue, dans les entreprises, dans les lieux publics, et même à la maison, Art is all around you ! De facto, notre rapport à l’art a inévitablement évolué puisque sa présence dans notre environnement est devenue naturelle.

 

 

Toutefois, en être conscient est une chose, en tirer les bien faits en est une autre ! La même différence qu’entre écouter et entendre en somme… Laissons-nous imprégner par l’art, montrons-nous réceptifs ! Pourquoi ?

–          Parce que l’art nous propose un autre schéma de pensée, souvent en rupture qui force l’ouverture d’esprit (oui, on peut dire merde avec un carré blanc 😊, et non, ceci n’est pas une pipe )

–          Parce que ça nous oblige à faire place à l’émotion dans une vie faite de To Do, de rétroplanning, de tableur Excel… Rien que ça, ça me procure une émotion 😊

–          Parce que contempler est une parenthèse éphémère, quelques minutes de rêveries et de liberté, une évasion qu’il convient de ne jamais se refuser. Rêver, on en a tous besoin…si,si…

Grosso modo, ça nous sort d’un quotidien, d’une façon de penser normée, contrainte et cadencée…

Puis, chemin faisant, ça ouvre le champ des possibles, ça nous entraine à voir différemment, à penser OUT OF THE BOX ! (ah ça y est, tu vois où je veux en venir 😊) A un moment où les méthodes de travail évoluent, notre rapport aux autres change, les modèles d’habitat, de consommation, de transport sont repensés, il est presque vital d’être capable de voir les perspectives à travers un prisme différent.

On l’aura donc bien compris, une œuvre est souvent bien plus qu’une toile, un cliché, un film, une sculpture ou une fresque.  Ce n’est pas tant ce qu’elle représente physiquement que ce qu’elle suscite qui peut nous toucher (ou pas) et qui est donc intéressant.

Mais ce n’est pas tout…

 

L’art se consomme !

 

Je vais m’attirer des ennuis avec une telle affirmation mais bon… Allez allez les gars, on s’détend ! C’est comme ça, aujourd’hui, l’art se contemple certes mais s’achète et même se loue ! Toutes les possibilités nous sont offertes. On peut donc, en toute décence, se montrer opportuniste et ne prendre que ce qui nous interpelle, nous subjugue… juste nous plait.

S’agit pas de mettre un Gauguin dans son salon ou un Rembrandt à la cafet…restons réalistes 😊mais mettre du beau (en tous cas ce qu’on trouve beau) dans son quotidien purement et simplement ! Parce que moi, des émotions, j’ai envie d’en avoir matin, midi et soir, à la maison, dans la rue et même au bureau 😊

De plus en plus d’entreprises font rentrer l’art dans leurs locaux et lui reconnaissent au passage quelques vertus :

–          Apporter une cohésion sur le lieu de travail, une œuvre ayant (normalement) un lien avec l’entreprise et son histoire.

–          Donner une teinte artistique à l’aménagement de l’espace de travail (pour rappel, un cadre de travail agréable augmente la productivité des collaborateurs)

–          Et, ne soyons pas dupes, souvent optimiser le volet fiscal (    ). Après, si on peut joindre l’utile à l’agréable… pourquoi s’en priver ?

Nous, très clairement, on trouvera cela beaucoup plus esthétique que les affiches de la dernière campagne de pub 😊

Au lieu public, les artistes reconnus, aux espaces privés, les poulains en devenir !

Certains artistes sont assez abordables mais contre toutes idées reçues, avoir les moyens n’est pas une condition pour baigner dans l’art ! Effectivement, l’art se loue et se loue de quelques euros par mois à bien plus évidemment. On parle démocratisation ? On est en plein dedans !

Des sociétés d’expert en art se spécialisent même dans le business, mettent leur expertise au service de clients plus ou moins avertis, entreprises ou particuliers.

Parmi eux…

DE ROUSSAN ART PROJECT

Fondé par Anne Bourgois et Jeanne Lepine, De Roussan Art Project accompagne ses clients, fait découvrir de nouveaux talents (que le duo déniche avec une facilité désarmante) et partage sa passion pour l’art contemporain. MyBloss avait interviewé il y a quelques temps ces deux jeunes femmes qui parlent d’art sans complexe ni complexité.
Pour en savoir plus,

ART ACTUEL – The leader!

40 ans d’expérience, 20 000 œuvres à la vente ou à la location… ne pas trouver son bonheur chez Art Actuel, c’est, je pense, faire preuve de mauvaise volonté 😊  De quelques heures à plusieurs mois, d’un espace à l’ensemble des locaux, Art Actuel déploie son expertise pour donner une âme, ne serait-ce qu’un tout petit supplément d’âme aux espaces confiés.
Pour en savoir plus

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EPILOGUE

Democracy of Art ou les bénéfices d’un art plus accessible.

Là où hier, nous devions aller chercher l’art, il s’offre aujourd’hui à nous, partout, tout le temps. Comment recevoir cette nouvelle information ? Avec indifférence (c’est un droit), avec incompréhension (parfois), avec émotions (probablement) mais surtout avec ouverture d’esprit.

Cette démocratisation de l’art change obligatoirement notre rapport à ce dernier, décomplexé presque naturel. L’œil est déjà plus entrainé, notre raisonnement s’habitue à la différence. Chaque contact avec l’art et ses œuvres nous rappelle qu’il n’y a pas qu’une seule vision, qu’un mode de pensée.

Autorisons notre esprit à vagabonder, libérons notre imagination, ouvrons la porte de nos émotions et voyons notre environnement sous un angle différent !

HOW CAN ART CHANGE THE WORLD ? Ceci peut probablement constituer un début de réponse.